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Vie de bohème parmi les épicéas

Départ dans la grisaille, le stratus est annoncé à 1800 m environ. Empruntant le sentier, je traverse les vastes pentes herbeuses givrées. Le sol est gelé. Les névés recouvrent environ un tiers du sol. Traversant une dernière langue forestière d'épicéas, je gagne la petite crête à 2000 m environ. Les résineux bordent la ligne de crête enneigée. Venant de nul part, des escadrilles de Tarins des aulnes brisent le silence de la montagne.

Le brouillard se lève un peu, la visibilité s'améliore. Immobiles, je vois un, puis deux individus. Discrètes notes de couleurs dans un paysage en niveaux de gris, le Bec-croisé des sapins est au rendez-vous.


Le brouillard s'est maintenant complétement levé. Je les observe durant une bonne partie de la matinée. Peu avant midi, le soleil finit de contourner la montagne et inonde alors l'arête; ça fait un bien!

Dans les arbres, la vie explose. Les Bec-croisés passent d'épicéas en épicéas. Assis immobile sur le bord de la crête, les oiseaux finissent par m'ignorer. Je peux alors observer leur incessant manège. Ici un mâle s'attaque énergiquement à un cône, là une femelle fait du givre des étincelles de lumière. Parfois, un Tarin fait l'invité surprise au milieu de cette merveilleuse effervescence.

Quelques images ...

Milieu de l'après-midi, l'activité décroît. Les oiseaux disparaissent progressivement.

Dernier regard vers cet oiseau si particulier, vie de bohème parmi les épicéas....


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