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Couple de Lagopèdes alpin dans le Valais central

Au début de l'hiver 2015, je découvre un nouvel endroit dans le Valais central. Il s'agit d'un petit sommet offrant une magnifique vue sur les Muverans et les Dents-du-Midi. Des traces de Lagopède me laisse espérer la présence de l'Oiseau-Pierre dans le secteur.


Ce mardi 13 juin, je retourne dans ce secteur avec pour objectif de trouver à nouveau des indices de présence, ou avoir la chance de faire une observation directe. Mon attention se porte particulièrement sur des tranches d'altitude allant de 2200 à 2700 mètres d'altitude.


Le temps est nuageux, assez frais. Depuis la plaine, le brouillard monte par vagues irrégulières.

Son versant sud ouest comporte des éboulis stabilisés ainsi que des zones de pentes herbeuses, principalement colonisées par des Rhododendrons et des Pins de montagne. Le versant nord, plus austère, est occupé par un éboulis stabilisé assez pentu. La végétation n'y est représentée que par quelques gazons maigres. En ce mois de juin la présence de neige y est encore assez abondante.


Remontant la crête séparant les deux versants, les indices de présence ne se font pas attendre. Les amas de crottes caractéristiques sont abondants, et récents. Un, ou des individus occupent en ce moment le secteur. Commence alors l'observation méthodique du versant sud ouest. Si le Lagopède est maître dans l'art de ressembler à un caillou, il faut admettre que les rochers excellent dans l'art de ressembler à des lagopèdes; un exercice qui "tire les yeux".

La Nature, qui se joue ingénieusement de mes sens, finit par me donner un coup de pouce. Sorti de son monde d'immobilité minérale, l'oiseau fait deux pas. Il s'agit d'un mâle, reconnaissable à sa caroncule rouge. Calme, déambulant entre des blocs de petites tailles, il picore tranquillement. Assis, j'observe tranquillement ce joli spectacle. En très peu de temps, remontant progressivement la pente, il gagne un peu plus de 200 mètres de dénivelé pour se poser sur un gros bloc rocheux.

Lagopède alpin mâle sur le versant sud-ouest

Je reste alors ainsi à l'observer pendant une vingtaine de minutes. Totalement immobile, sa silhouette se découpe merveilleusement. Les vagues de brouillard successives modifient sans cesse le décor de la scène.

La Perdrix des neiges commence alors à s'activer, émettant son chant si caractéristique, et finit par s'envoler pour atterrir en contrebas. Cet individu n'est manifestement pas un individu isolé. Je l'aperçois déambulant au côté d'une magnifique femelle lagopède...

Cette première sortie sur ce secteur confirme la présence de l'oiseau supposée l'an passé. Et les observations faites présagent de jolies rencontres à venir.


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