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Au chant du Cassenoix

Ce 15 juin au matin, le ciel laisse espérer une journée assez ensoleillée. Arrivé sur la petite crête à 2100 mètres environ, je suis accueilli par le chant du Cassenoix moucheté.

Perché au sommet d'un vieille arbre mort blanchi par le soleil, il déploie tour à tour rémiges et rectrices.



























Je l'observe un moment, puis poursuis mon chemin pour gagner le territoire des Perdrix des neiges. Attentif à un chant ou un mouvement éventuels, j'atteins le sommet sans que rien ne trahisse la présence du lagopède. Plus bas, plein sud, un chamois survolté effectue des courses effrénées sur un névé. Ses 4 congénères, flegmatiques, le regardent exprimer une joie de vivre communicative.


Je reviens sur mes pas, et c'est vers 2400 mètres environ que hasard, chance ou bonne étoile, me font croiser le couple de Lagopèdes. Le plumage du mâle est magnifique, mais le plumage estival de la femelle a ma préférence. Extraordinairement mimétique, il est d'une finesse incroyable.

Lagopède alpin femelle

Lagopède alpin femelle

Plus farouche que le mâle, distance et calme sont de mises pour ne pas la déranger.

Ils restent constamment à faibles distance l'un de l'autre, réunis par une communication silencieuse fascinante. Picorant entre les blocs rocheux et les rhododendrons, la femelle lève parfois la tête pour voir où je suis.


Fin d'après-midi, je quitte leur territoire. De retour parmi les premiers arbres, le chant du Lagopède retentit dans les hauteurs.

Merveilleux Oiseau.


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